top of page

Le Paris-Saint-Lazare – Le Havre est passé à Chars dimanche 31/10

A la fin du jogging dominical, dimanche 31/10/2021, rencontre fortuite avec Michel.


Michel marchait sur le chemin de la Villetertre., avec son sac à dos et sont trépied photo. Un amateur de photos de nature aurait-on pu penser. Cela m'a intrigué car je suis friand de conseils en photos d'animaux, particulièrement les oiseaux. Donc pas d'hésitation, je l'ai questionné...


Michel est un "ferrovipathe", un passionné de tout ce qui touche au ferroviaire: matériel roulant et de traction, tracés des voies et intégration dans le paysage au travers des ouvrages d'art, lignes toutes époques confondues. Bref, un univers très riche qui touche à l'histoire, au paysage, à la technique et même au social tant le train a joué un rôle qui persiste, déterminant dans l'exode rural, les transhumances quotidiennes liées au travail et l'accès à l'évasion lors des congés.


La photo de ce post a été prise par ses soins, à la sortie du tunnel double après la gare de Chars. Cette configuration de tunnel double est peu courante insiste-t-il. Ce que vous voyez sur la photo n'est pas habituel, non-plus. Il s'agit du Paris-St Lazare - Le Havre qui franchit le tunnel le 31/10/2021 à 16h22 en raison de travaux sur son parcours régulier via Mantes-la-Jolie et Rouen. Exceptionnellement le parcours se fait via Gisors et Serqueux. Ce sera reconduit samedi 06/11/2021 et peut-être encore. La photo sera bientôt disponible sur le site auquel contribue Michel: http://www.rail4402.fr/


Le Paris - Dieppe permettait aux parisiens d'aller en bord de mer. Sur le CHAIX du service d’été 1956, quelques Paris-St-Lazare – Dieppe s’arrêtaient à Chars… Sur le CHAIX de 1973 ce n’était plus le cas. Imaginez que les habitants de Chars puissent à nouveau aller en train jusqu'à Dieppe et profiter du bon air marin...


Ne serait-ce pas pas extraordinaire de prendre le train pour s'évader, comme on le faisait auparavant, quand la voiture particulière n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui, un vecteur de pollution et d'égoïsme? De plus, les paysages qu'on traverse en train sont particulièrement beaux entre Chars (alt 66m) et Gisors en empruntant un parcours agrémenté de multiples courbes qui offrent des points de vues et un point culminant (alt 102m) à Liancourt-ST. Pierre. Michel souligne que la pente est de 10mm/m entre Chars et Liancourt.


Une idée me trotte depuis quelques temps déjà. Un projet peut-être un peu fou. Pourquoi ne pas développer une activité touristique liée au train et à caractère environnemental et historique? Des hébergements, de type gîte rural, dans d'anciennes voiture désaffectées, rénovées, transformées et stationnée dans des espaces ouverts après le tunnel de Chars, sur le tronçon de la l'ancienne ligne Chars - Magny-en-Vexin (passant par Bouconvilliers) dont les rails subsistent encore dans le tunnel et un peu au-delà. D'ailleurs le Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français situé à Butry et dans le Beauvaisis a déjà proposé une exploitation touristique de la voie, mais en voie métrique... Mais le projet a été abandonné.

  • Les 3 collectivités locale, Chars, La Villetertre et Bouconvilliers seraient impliquées dans le projet.

  • J'ai remarqué que l'aiguille de raccordement au tronçon Chars - Gisors a été déposée et qu'il y a un regard technique sur le parcours de liaison près du tunnel. D'autre part le dévers de la courbe entre la gare de Chars et le tunnel est peut-être un obstacle à une réimplantation...

  • La construction ferroviaire à proximité de l'étang privé "Vivier le Comte" pourraient être réhabilitée, ce qui ne serait pas un mal car ce qui a survécu est très laid en raison des graffitis et des déchets des squatters. Pour le projet d'hébergement ce serait des espaces d'activité et de restauration. Pour le musée des tramways ou autre ce serait une gare toute indiquée. De plus les rails (mais en écartement normal 1435) sont toujours là, c'est un peu plus loin que les rails ont été enlevés dans les bois.

  • Une question: Peut-on mixer écartement métrique et normal 1435mm avec un 3ème rail? Question aux spécialistes.

JR le 03/11/2021




2 Kommentare


charmasville
charmasville
03. Nov. 2021

Merci pour cette contribution. Le post a été légèrement retouché en conséquence. Les anglais disent aussi "Railway enthusiasts". J'aime bien parce qu'avoir de l'enthousiasme a une connotation positive. L'idéal serait qu'on le soit tous pour l'environnement.

Charsmaville

Gefällt mir

michelfalcou
03. Nov. 2021

- En argot britannique, le ferrovipathe est appelé « anorak » : "une personne ayant un intérêt inhabituel ou obsessionnel pour un sujet de niche, faisant à l'origine référence aux observateurs de train parce qu'ils portaient des anoraks tout en cherchant des trains".

Cette dénomination est bien sûr péjorative car, pour certains, l’« anorak » est réputé pour être renfermé et peu intéressant !


- Concernant le Musée des Tramways à Vapeur et Secondaires (MTVS) il comprend d’une part le musée, situé à Butry-sur-Oise dans le Parc naturel régional du Vexin français, possédant une riche collection (37 véhicules classés Monument Historique) et, d’autre part, Le Train à Vapeur du Beauvaisis, chemin de fer touristique à voie métrique sur une partie…



Gefällt mir
Post: Blog2 Post

07 79 60 27 32

©2021 par Charsmaville. Créé avec Wix.com

bottom of page