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Les chemins qui serpentent

Dernière mise à jour : 27 avr. 2022

Aujourd'hui le 19/04/2022, en soulevant une pierre dans le jardin, quelque chose de luisant s'impose à ma vue. Une grosse limace allongée ai-je pensé immédiatement. Non, un petit orvet. Quel réjouissance. Mes vœux sont exaucés: l'orvet se plaît dans mon jardin. En effet pas de moteurs et autres engins de malheur motorisés, bruyants et puants (de temps en temps, un petit coup de faux avec parcimonie, juste de quoi y voir un peu plus clair). Les orvets fuient le bruit et les lames des machines humaines les tuent, tout comme les hérissons d'ailleurs. Ce sont les amis du jardinier car ils contribuent à équilibrer la biodiversité, même si parfois ils mangent un autre allié, le ver de terre. Voici des photos.


Après les mesures et un peu de séance photo, je l'ai remis dans son coin du jardin. J'espère qu'il n'a pas été trop stressé par mes manipulations. Le risque est qu'il perde un bout de queue, ce qui l'atrophie et ne repousse pas très bien. J'ai pris soin de le prendre au milieu, délicatement en le mettant dans un sac en tissu le temps de préparer la séance photo. C'est un animal qui est assez placide. Quand je l'ai remis en place, il vite disparu. J'aurais aimé photographier dans son environnement...


JR le 19/04/20222


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Surprenante rencontre lors d’une balade, en couple, sur les chemins autour de Chars, en mai 2021.


C'est un Orvet.

Avertissement: le terme "nuisible" est utilisé à plusieurs reprises dans le site du lien ci-dessus. L'orvet se nourrit de petits animaux que les humains considèrent comme "nuisibles", C'est pour cela que les humains sont enclins à considérer les orvets comme de bons auxiliaires "utiles" contrairement aux "nuisibles inutiles" qui ne méritent qu'une chose, selon les humains, disparaître. Cette vision manichéenne de l'environnement et des animaux qui le peuplent est, disons le tout net, délétère. La biodiversité, dont on parte dans les médias, est précisément la diversité de toutes les espèces, tant animales que végétales, qu'elles nous soient favorables ou pas aux activités humaines. Si dans le même discours (ou une politique environnementale) on parle de favoriser la biodiversité et en même temps d'espèces nuisibles et de mauvaises herbes, c'est purement de la dissonance cognitive, voire de l'incompétence. La principale raison pour laquelle des espèces animales ou végétales semblent invasives et nuisibles, est l'impact des humains sur l'environnement en déséquilibrant les milieux naturels par leurs activités et en important volontairement ou involontairement des espèces d'autres milieux parfois situés à des milliers de km. Sans l'obstination des humains à déséquilibrer les milieux, il n'y a pas d'espèces plus "utiles" que d'autres, chacun possède sa place et sa légitimité. Le foisonnement en termes de variété et nombre d'individus d'espèces endémiques d'un milieu est un signe de bonne santé de la biodiversité et ceci, quelque soient la catégorisation en "nuisible" par les humains.


L'Orvet n'est pas un serpent mais un lézard dont les pattes ont disparu au cours de l'évolution.


Il se nourrit de limaces, escargots, vers, larves, insectes et araignées. Donc un bon auxiliaire du jardinier bio. Il lui faut un bon compost bien chaud pour passer l'hiver et de la tranquillité.


Il sera donc le bienvenu car le compost est conséquent dans mon jardin et il n'y pas de tondeuse (une faux est très bien pour faucher un peu de temps en temps tout en permettant de laisser les fleurs sauvages variées s'épanouir et se reproduire, et les insectes se nourrir).


Les rencontres sont fréquentes autour de Chars.


Il mesurait 70 à 80cm. Ce qui est beaucoup pour un orvet. Ai-je mal évalué?


Il était immobile, probablement en mode « je ne bouge pas, je fais le mort ».


Quelle chance cette rencontre. J’espère qu’il y en aura d’autres.


JR le 23/10/2021

Complété en Nov 2021


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